La francophonie dans tous ses états

J’aimerais dire que lorsqu’on a veut atteindre un but, la clé du succès consiste d’abord à le vouloir puis à aller chercher l’assistance dont on a besoin avant que les gens  puissent vous venir en aide, vous soutenir. 

Votre réussite sera alors sans fin, vous ne laisserez rien vous retenir ou se mettre en travers de votre chemin. Cette histoire qui a un parfum d’authenticité, qui mérite d’être connue, est celle d’un jeune homme non francophone du nom de Kiefer Hu désireux de parler français depuis son jeune âge.

Kiefer a le goût d’apprendre le français, cela lui a permis de mettre le pied à l’étrier, aussi une idée qui commençait à faire son chemin, mais c’était l’idée première de son père pour qui il y avait obligation de résultat, disait-il. 

Du coup il mesure pleinement les efforts qu’il lui demandait.  Chacun apprend à connaître ses limites dans la vie. Ses limites à lui commençaient à s’étendre. Alors débuta une longue période d’études exigeante qui n’était pas un sacrifice, mais un choix délibéré. Il carbure à la confiance, à son potentiel, à l’énergie du succès.

Il faut un souffle d’enthousiasme pour réussir et il l’avait. Le succès n’est jamais bien loin mais il coûte parfois cher à l’obtenir. Toutefois, il n’avait surtout pas la rage de perdre mais celle de gagner. Il était en parfaite adéquation avec lui-même.

Le jour arrive, il passe son examen B1 de Delf et l’obtient haut la main avec une moyenne de 85 %.  C’était son premier essai, il met alors toute son énergie à le transformer, si tant est qu’on puisse le dire ainsi. Il ne fut pas effleuré par le moindre doute.

6 mois plus tard il se présente à son examen B2 de Delf et l’obtient avec facilité avec 72% de moyenne. Ses parents sont éblouis de surprise. Sa joie est immense ainsi que celle de ses parents.

Il peut maintenant avoir le sourire, il a eu ce qu’il a souhaité. Le français pour lui n’est plus terra incognita.

Cette histoire personnelle est celle de Kiefer Hu.

Daniel Blanchet

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